CHERCHE DE L'AIDE

(Suite de la bibliotheque et du meurtre d'un philosophe)

Sylvie, horrifiée, courrait aussi vite que ses jambes lui permaittaient. Le cadavre qu'elle avait vu lui revulsait le coeur et elle sentait le besoin de dire tout ça a quelqu'un. Il aurait été genial qu'elle trouve un mousquetaire. C'etait l'ideal. Mais qui serait là pour l'aider ? IL fallait qu'elle Trouve quelqu'un pour l'aider.

La peur du meurtrier et surtout le degout venant du fait qu'il l'avait flatée.Si ça se trouve Lusior le meurtrie la suivait et l'epiait. Elle avait maintenant peur de lui. Une peur qui lui serrait l'estomac et son petit coeur. Un cadavre. ET elle conaissait le meurtrier. Rien de pire. Si elle n'avait pas vu ça elle n'aurait pas douté de la veritable identité du meurtrier.

Sa Robe tachée de Sang ses mains crispees sur son evantail, les cheveux defait et la robe et les jupons volant derriere elle. DE LAIDE !!!!

(suite de l'auberge)

Héloise était enfin revenu de l'auberge ou elle avait rencontré le duc d'Albray. Elle avait manqué le dîner royal auquel elle était habituellement présente, et avait décidé de se faire toute petite lors de son retour, pour éviter de se faire voir d'un noble quelconque. Sa cape était toujours ajustée sur ses épaules, et elle marchait rapidement pour se rendre vers ses appartements le plus rapidement possible. Puis, elle entendit des pas précipités. Héloïse se plaqua contre le mur pour éviter de se faire voir par la personne qui accourait. Lorsque cette dernière la dépassa, la courtisane pu observer qu'il s'agissait d'une demoiselle, qui semblait particulièrement agitée. Elle baissa son capuchon pour découvrir son visage, et s'éclaricit la voix, croyant reconnaître la jeune femme affolée.

"Mademoiselle de l'Isle?"

-Mlle de Neufchatel !

Enfin soulagée de trouver quelqu'un elle se detendit comme elle pouvait. Eh oui on n'etait pas serain devant un cadavre ! D'un ton agité elle continua en rortillant son evantail.

-Je vient de trouver un cadavre ...

elle sentit les larmes lui montant dans les yeux en meme temps que les horribles images qu'elle avait vues. Elle eu un moment ou elle se entit mal a l'aise puis elle se reprit en se mordillant les levres.

Héloïse se rapprocha de celle qui l'avait aidé quelques jours plus tôt, et lui tendit un bras pour qu'elle puisse s'y aggriper. La pauvre enfant semblait complètement désorientée et la courtisane essayait de comprendre ce qui n'allait pas chez Sylvie. Elle accepta l'aide qu'on lui offrait et essaya de faire sortir une phrase de sa bouche.

Citation :

Je vient de trouver un cadavre ...

Héloïse avait cru mal comprendre ce qu'elle venait d'entendre, et attendit avant de répondre quoique ce soit. Elle essayait de retourner les mots dans tous les sens, elle ne comprenait pas du tout ce qui se passait. Elle sourit et tenta de calmer Sylvie.

" Un cadavre? Ma chère, vous vous êtes sûrement trompée! Qui pourrait bien vouloir tuer quelqu'un à Font..."

Elle s'arrêta de parler et regarda les larmes monter dans les yeux de la jeune dame. Elle su tout de suite que Mlle de L'Isle avait bel et bien vu un cadavre. Tout d'un coup, toute cette histoire de conspiration contre Louis revint en mémoire d'Héloïse qui se raidit sur le champ. Sa voix ne devint qu'un murmure, et elle dit prestement à Sylvie.

" Ou se trouve t-il, et avez vous reconnu qui est mort et qui a assassiné?"

La courtisane se retrouva dans le même état que Sylvie quelques minutes auparavant. Non pas en paniquant, mais elle sentait le besoin pressant de trouver quelqu'un qui pourrait les aider, ou du moins qui était au courant de toute l'histoire de complot contre le Roy.

Elle etait vraiment heureuse que quelqu'un l'ecoute. Elle voulait vider son sac. Ses levres devenues seches sous l'effet de la peur se retrousserent encore plus.

Citation :

Un cadavre? Ma chère, vous vous êtes sûrement trompée! Qui pourrait bien vouloir tuer quelqu'un à Font..."

Elle ne s'etonna pas que la courtisane ne la croie pas. Elle meme si quelqu'un lu avait dit elle ne l'aurait jamis cru. Mais elle etait devant le fait accompli. Elle se decouragea. Il fallait qu'elle se justifie maintenant.

Citation :

Ou se trouve t-il, et avez vous reconnu qui est mort et qui a assassiné

Ce regain d'interet lui fit plaisir. au moins elle n'aurait pas a expliquer ou qu'on la prenne pour une folle. Voila qu'elle etait un temoin potentiel...

-A la Bibliotheque... un homme de lettre...

Elle avait laché ces deux phrases d'un souffle.

"Bon ne paniquons pas...un homme de lettres, qui cela peut-îl être?"

Son esprit réfléchissait à une vitesse folle, mais elle n'arrivait à aucune conclusion. Elle ne connaissait pas d'hommes de lettres mis à part Racine, mais elle savait que celui-ci devait être à table...

"Mlle de L'Isle, nous ne pouvons rien faire à nous deux. Nous ne sommes pas médecins, nous ne pouvons constater le décès officiellement, nous ne sommes pas mousquetaires, nous ne pouvons commencer une enquête, ni même nous défenre en cas de problèmes..."


Heloise constatait son impuissance...mais il leur fallait trouver quelqu'un pour les aider.

Citation :

Bon ne paniquons pas...un homme de lettres, qui cela peut-îl être?"

Non, elle ne savait pas qui cela pouvait etre un philosophe... Non, pas a la cour. Franchement elle ne savait pas qui etait cet homme. Elle avait dit tout ce qu'elle savait.

Citation :

Mlle de L'Isle, nous ne pouvons rien faire à nous deux. Nous ne sommes pas médecins, nous ne pouvons constater le décès officiellement, nous ne sommes pas mousquetaires, nous ne pouvons commencer une enquête, ni même nous défenre en cas de problèmes...

C'etait vrai et c'etait frustrant. Un Mousquetaire il FALLAIT un mousquetaire, se serait l'ideal. Mais qui prevenir ? Elle ne savait pas. Le gué : trop loin et trop impuissant... Sylvie regarda autopur d'elle.

-Qu'allons nous faire ?

Nicolas, sortant de sa chambre pour se balader, passa par l'entrée. Une petite promenade etait bonne pour lui. En parlant comme ça il avait l'impression d'etre vieux et senile,impression qu'il avait balayé d'un geste de main comme a son habitude. Impulsif il etait, ça ne changerait pas maintenant.

Il remarqua les deux femmes. La charmante demoiselle qu'il avait rencontrée a son entrée dans la cour etait dans un etat desastreux. Elle etait salie de sang et paraissait bouleversée. L'autre semblait tres preocupée.Nicolas, soucieux, s'approcha des deux femmes qui cherchaient de l'aide. Il gonfla la poitrine en male protecteur. Un role qu'il jugeait tres agreable pour lui.

-Vous avez des problemes mesdemoiselles ? Mlle de L'Isle vous semblez preocupée...

Une apparition a point nommée. Sylvie se contenta de donner une signe de tete a Heloise de façon a se qu'elle comprene qu'elles pouvaient lui faire confiance. Petit signe affirmatif. Elle n'en pouvait plus. Comme elle aurait ailé se reveiller a se moment là et decouvrir que ce n'etait qu'un cauchemard... Comme se serait facile... Mais les choses devenaient compliquées.

Malgré que la situation soit assez grave et pressante, Héloïse ne pu que remarquer et être amusée par le fait que le jeune homme présent devant eux observait longuement Sylvie, qui ne semblait pas y faire attention, vu son état de panique. Voyant qu'on attendait de la courtisane une réponse à la question qu'il avait déjà posé plus tôt, Héloïse revint à ses esprits et lui répondit donc.

"Oui, la situation est grave monsieur, Mlle de L'Isle dit avoir été témoin d'un meurtre...ici, dans le château..."