Il semblerait que le malheur s'acharne au petit salon Royal...
-Le prince de Condé, apres s'être fait apporté un grand bol de soupe de poisson, aurait renvoyé les serveurs à la potence grâce à l'intermédiaire du prince de Savoie-Carignan. En effet, la soupe aurait été trop froide à son goût, et il n'aurait pas apprécié.
Mais nous ignorons encore les liens qui unissent les deux princes... intrigues ? argent ? servirait-il de mignon ? Nous ne connaissions pas ce genre de tendance à Condé...
-Enfin, le prince de Savoie-Carignan, tout content de sa victoire sur les deux incapables serveurs, s'en serait pris à un pauvre sous-lieutenant qui n'avait rien demandé. Mais celui-ci ne jouerait-il pas un jeu ? Toujours est-il que des soupçons se portent à présent sur l'ordre des mousquetaires...
Mais même ceux qui soupçonnent ignorent encore la nature de leur doutes !
-Pour finir, un afaiblissement général semble avoir atteint la famille royale. Maladie contagieuse ? Poison ?
Car la reine mère aurait manqué s'écrouler avant d'arriver à son fils, qui devint à son tour d'une incroyable pâleur. Mais quelle est donc cette maladie ?
Quand la duchesse de Valentinois, s'étant à son tour approchée des sujets malades, tombe évanouit au centre de la piste de danse !
Elle se serait fait tres mal en tombant, et le medecin à ordonné à ce qu'elle reste alitée pendant encore quelques jours.
En effet l'indifférence générale aurait regnée au moment de son évanouissement, et le lieutenant des mousquetaires n'aurait réagit qu'apres-coup, honteux de son absence de réflexes !
Quoi qu'il en soit, le medecin à refusé de donner la cause de cette faiblesse. Certains, minoritaires, parlent de corset trop serré, d'autres, plus nombreux, de poison, de comédie, ou encore de grossesse !
Les regards se tournent déjà, perçants, vers le lieutenant des mousquetaires... D'Artagnan n'aurait-il pas accompagné la duchesse jusqu'a son lit ?