Juliette de Malavoy

Nom, prénom:
Julie de Malavoy, dite Juliette

Âge:
19 ans bien sonnés

Personnage incarné:
Danseuse au service de Lully

Histoire:
Juliette naquit le 8 septembre 1644, en plein pays de Dombes. En temps que jeune noble de province, elle passa son enfance entre la chaleur du foyer du petit château familial, niché au coeur des marais, et la campagne environnante.
Troisième enfant de la modeste famille de Malavoy, elle regardait en fait plus vivre le monde autour d'elle qu'elle ne vivait elle-même. Son vague enseignement consistait principalement en l'apprentissage des "nobles arts de ces dames", un peu de lecture, et un peu de calcul, et tout cela, du reste, n'intéressait que bien peu la petite fille.
Sage et rêveuse, elle aimait entendre parler de ces lointaines villes qui la faisait rêver, et s'imaginait déjà le prince charmant qui viendrait la chercher dans ses pauvres terres pour l'emmener à la capitale.
Mais de prince charmant, il n'y en eut point...

En hiver 1656, le malheur s'abbattit sur la famille: le comte Humbert de Malavoy succombe au "mal des marais", qu'il avait passé toute sa vie à essayer de prévenir chez ses propres paysans.
Et l'héritier du domaine était un fantasque. Grégoire, du haut de ses 21 ans, rêvait de grandeurs et de laisser son nom à la postérité. Armé de son seul courage et de tous ses espoirs, il décida de tenter sa chance à la cour, et d'emmener vers cette promesse dérisoire de gloire sa jeune soeur, dont on admire la beauté et la grâce, ce qui pourra servir à ses desseins.

Et c'est ainsi que Juliette, à l'aube de ses treize ans, découvre Paris, et la danse. Car l'évidence est là: malgré sa peu glorieuse extraction, l'adolescente a un véritable don, une vraie passion, et une foi en sa réussite à déplacer des montagnes.
Avec un acharnement attendrissant, et à la plus grande fièrté de son frère, elle gravit lentement, un à un, trébuchant et butant parfois, les marches de l'art favori du Roy.
De maître en maître, une certitude s'installe dans son esprit: ce prince charmant qu'elle a tant attendu, tant chéri dans ses rêves, se trouve dans le crissement feutré des chaussons qui s'envolent pour un saut, se cache dans l'angoisse subtile et si grisante de l'attente avant la scène, dans les accords de clavecin et les archets des violons et ne peut être que dans le son délicat du froissement des tissus qui vont jouer avec le vent pendant une pirouette.

En 1662, sa vie prend un nouveau tournant: la talentueuse petite danseuse est remarquée par l'ultime maître: Jean-Baptiste Lully en personne.
Désormais accrochée à ses pas -de danse, s'entend!-, elle fait de son mieux pour le satisfaire et être toujours à la heuteur de ses rudes exigences. Ce qui n'est pas facile. Derrière le charismatique maître se cache un homme hostile, calculateur et intéressé, que Juliette se met à craindre. Elle hait le regard hautain qu'il peut poser sur elle, déteste les petites tapes qu'il lui donne sur la joue, s'esquive rapidement quand il veut lui parler.
Mais heureusement, reste bien haut dans son estime... Et puis, elle a la Danse.

Aujourd'hui encore, sur les planches de toutes les scènes où elle se produit, elle s'enivre de chaque applaudissement, vit chaque pas comme une révélation et danse en amoureuse romantique et transie d'un amant insaisissable.
Elle a su entrer dans la cour, grâce à Grégoire en partie, sait s'y tenir, y parler, mais n'en fait pas grand cas. Ces nobles oisifs et désoeuvrés l'amusent, elle qui ne travaille pas non plus, mais aime passionnément.


Apparence physique:
Avatar: Judith Godrèche dans le rôle de Mathilde de Bellegarde, "Ridicule", 1996
Très mince, à la limite de la maigreur, Juliette affiche ce corps aux allures indécises et aux contours imprécis de la femme-enfant. Son visage presque poupin, encadré de longues boucles brunes, est éclairé d'yeux pers un peu trop grands.
Gracieuse dans ses gestes, chacun de ses mouvements semble en soi une danse. Son port fier et son sourire tranquille lui confèrent un petit air indolent. Son art est chez elle devenu un mode de vie qui s'est inscrit au plus profond de sa chaire.
Pas très grande, elle dégage un certain mystère, renforcé par sa voix grave aux accents chauds, qui fait son charme et sa réputation.

Psychologie du personnage (caractère, défauts/qualités etc...):
Comme le personnage de Shakespeare dont elle empreinte le prénom, Juliette est une romantique à l'extrème, rêveuse et idéaliste. Le vrai monde, elle ne le connait presque pas, et fait tout pour l'oublier.
Epanouie, et profondément heureuse dans la vie qu'elle mène, elle ne craint que Lully, qui continue à lui faire peur. Son indolence et son calme habituel sont souvent interprété comme du dédain ou du mépris.
En société, Juliette est de celle qui sourient et parlent peu, mais n'ouvrent la bouche que pour quelques sentences bien choisies et joliment tournées. Elle manie l'art de la parole avec une petite pointe d'audace, mais passe parfois tellement de temps à réfléchir à ses répliques qu'elle n'aura jamais l'occasion de la dire.
Désintéressée, et finalement très futile, elle profite de ses charmes pour s'attirer des faveurs, mais ne s'engage jamais trop loin. Après tout, elle est encore fille, et compte bien le rester quelques temps encore.

Bienvenue dans le grand siècle damoiselle !

Bienvenue sur 1663 ! ou 16 64 ...

Tiens une danseuse! Je ne crois pas que nous en ayons jamais eu...

C'est une fiche sympathique pour un personnage sympathique et ça fait bien plaisir de voir que du monde est encore capable de se piquer d'affection pour un 1663 qui trentole comme un papi sur son déambulateur! Mais toujours vivant le papi, toujours vivant!

Bref, ensuite je me tâte, je ne sais pas si Lully avait des danseurs à proprement parler, je ne sais pas vraiment comment ça se passait à ce niveau là je ne pourrais pas garantir la véracité historique, qu'on essaye de garder au max ici, dans la mesure du possible...
Mais l'écriture est bonne et le personnage bien planté...

Bref, je CHECK! (il faut en attendre un autre normalement avt de commencer à se lancer en jeu)

Et je suis dispo pour tout RP avec ma comédienne de personnage... ^^


PS: Noooon, c'est toiiiiiii?! Ah ben je réitère! BIENVENUE!!! LOL!

Ohhhhh ! Toi ici !

En effet, le personnage est bien manié, la fiche est, bien entendue, d'une écriture très élégante.

Bienvenue à toi, check #2 ! Et je suis également disponible, mon écrivain ayant vraiment besoin d'inspiration en ce moment mdr !

Pour les danseurs, je ne sais pas non plus, mais ce n'est pas bien grave...

Bon jeu !

Merci!

Lully composait de comédie-ballets avec Molière -d'ailleurs, j'ai hésité à le prendre, puis, je me suis dit que c'était peut-être un peu trop largement au-dessus de mes moyens, un tel maître!-, et également des ballets de cour. Ce qui suppose qu'il avait, au moins temporairement -le temps de représentations- des danseurs à son service.
De plus, comme c'est exploité dans le film "Le Roi danse", il est lui-même maître de danse, et a à ce titre un grand nombre d'élèves.
Donc, pour moi, oui, Lully avait bien des danseurs à sa solde, autant un maître de troupe comme l'ami Poquelin avait des acteurs qui le suivait dans ses tournées.
Mais effectivement, je file à ma biblio checker tout ça. Sinon, Beauchamp me va aussi, quoiqu'il ait moins ce côté machiavélique qui me plait chez Lully. Et lui avait sûrement des danseurs à sa suite, vu qu'il était Recteur de l'Académie Royale de Danse.

Quoi, moi? Qui m'a démasquée? Leggy et...


EDIT:
On parle bien de grands personnages qui "disposent" de danseurs, ce qui sous-entend qu'ils se mettent à leur service, tout en précisant que certaines personnes (Nicolas Fouquet) n'en avaient pas assez et devaient utiliser également des acteurs formés pour l'occasion.
Mon erreur se trouve donc autre part, car il y en a bien une, et c'est un anachronisme assez surprenant: il n'existait à l'époque pas de danseuses féminines à proprement parler... Les premières professionnelles dans le domaine ont été acceptées à l'Opéra de Paris en 1681. Auparavant, les rôles féminins étaient tenus par des hommes ou des dames de la noblesse, que danser amusaient.
Vu que Juliette est une noble, et relativement bien en cour, je ne crois pas nécessaire de changer quelque chose. Lully peut bien être son actuel maître de danse, et elle peut bien profiter de l'estime qu'il lui porte pour danser dans ses ballets...

*voix caverneuse* Vardy..... je suis ton père... Euuh bon bref...

Bon ben c'est bien ce que je dis, on est amenée à se cotoyer alors!

Et attention transitiiiioooooon:

"Eh bien dansez maintenant..." *révérence*

....

*trois claps perdus au fond de la salle*

..... LOL!

(je suis un des trois claps)


Ben, je reviens pour l'occasion : bonne fiche, joueur (joueuse ? Je n'ai encore jamais vu de gars se travestir en RPG ) qui semble motivé et au fait de son sujet, un très bon élément pour le papy qui déambule!


Je ne m'autorise plus à donner de check mais juste pour dire que ça fait bien plaisir

Si valetis, est bene, ego valeo
Eli à 1663's team, Vale!

*retourne à son droit constit*

=>Ness: NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON! Ce n'est pas possible! Tu n'as pas fait ça? *se tire une balle sur fond des trémolo et de respiration caverneuse*

=>Adrien: Je comprends pas le latin, mais je connais des travestis du RPG...
Tiens, tu fais du droit? Comme mon frangin...