[Ambre de Kermelec]
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I-Me, myself & I
Date de naissance et âge : née le 21 septembre 1644, âgée de 19 ans.
Origines : La Bretagne ça compte
?
Classe sociale : noblesse
Métier/Titre : courtisane
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II-Racines
Famille : Issue de la longue lignée des Kermelec, fille du comte de Kermelec.
Histoire : Née le premier jour d'un automne particulièrement rude pour la saison, elle n'a presque pas connu sa mère, morte des suites difficiles de l'accouchement. Aurait-elle vécu dans une autre famille que son enfance n'en aurait pourtant pas été plus joyeuse. Le Duc de Kermelec, certes fort souvent absent, était un homme bon, honnête et droit. Il garda sa fille auprès de lui, il avait aimé sa mère pour ses qualités d'indépendance et de faroucheté, et savait pertinement que la fillette ne les trouverait pas dans un couvent. Ambre reçut toute l'éducation d'une jeune demoiselle de son rang et plus encore, sa connaissance et son goût d'apprendre ont parfois même étonné son precepteur. Elle s'est toujours passionnée pour l'astronomie, ce que son père confirmait sans cesse en la voyant rêveuse et la tête plus souvent dans les nuages que sur ses épaules. Désireuse d'égaler son père en tout, elle a même touché de près aux affaires familiales à l'aube de ses 15 ans, année qui marqua la fin de son enfance, et le début d'une chute sans fin.
Le Duc de Kermelec aimait plus que tout sa fille, et la voir grandir et ressembler trait pour trait à sa mère l'avait rendu plus mélancolique que jamais, était-ce par le décès de sa femme que sa fille était devenue ainsi? S'interressant plus à l'économie familiale et aux luttes de pouvoir qu'aux robes et autres interêts des femmes?
Il prit alors une décision qui dévia pour toujours le sentier si tranquille de l'existence des Kermelec. Il se maria le 12 juin de l'an 1659 avec la comtesse de Croizet, comté voisin du leur. On dit qu'un mariage pluvieux fait un mariage heureux, le 12 juin fut une des journées les plus belles de toute l'année. La belle mère se trouvait être également veuve, et avait un garçonnet de 2 ans l'ainée de la jeune fille. Dès leur première rencontre les deux femmes furent en rivalité, l'une pour gagner l'amour du Duc, l'autre pour le conserver jalousement, ce combat, inégal fut perdu en même temps que la confiance absolue d'Ambre en son père. Dès lors elle cessa toute discussion avec le lui, et prit goût à une solitude amère. Elle fut facilement poussée loin des affaires et du monde des "hommes" puis cantonnée au rang de fille oubliée, fille d'une épouse aujourd'hui disparue et remplacée. La relation entre les deux enfants n'en fut pas meilleur qu'avec la comtesse, détestable vantard de première, le petit Duc, légitime héritier du domaine des Kermelec ne cessa pendant cette année de la traiter à ce qu'elle n'avait jamais été habituée: " une femme au 17e siècle". L'année passa, et la suivante fut encore pire, on l'obligea à arrêter ses cours scientifiques pour entrer au couvent. Tel l'oiseau libre qu'elle avait toujours été, elle se retrouva prisonnière d'une cage même pas dorée! Elle prit goût à la religion, y trouvant un certain repos et humilité qu'elle apréciait, mais viva ces deux ans comme les pires années de son existance.
Pendant ce temps là, le Duc souffrait silencieusement de cet espace vide à son côté jusque dans son coeur. Il tomba dans une lente dépression, au desespoir de sa nouvelle femme qui, malgré tout le mal qu'Ambre pouvait en dire, aimait profondément son époux. Rechignant pourtant à ramener Ambre au château par pur logique de la société, elle envoya tout les médecins du monde, et aucun ne put trouver remède à ce mal qu'on disait nouveau. Il décéda peu après le 19e anniversaire d'Ambre sans l'avoir revu. Cependant, il a passé les derniers mois de sa vie à rédiger une lettre à sa fille, la remettant à une fidèle servante qui lui apporta lors d'une journée pluvieuse de septembre. Il lui demandait son pardon, et mélangeant parfois sa fille avec sa mère, et surtout, il la recommandait à un homme vivant à la Cour, un certain noble qui l'aiderait. Il la laissait partir du couvent, et lui offrait une porte de sortie de son domaine qu'elle ne considérait déjà plus comme tel.
Et maintenant? : Ambre s'est mise en route sans tarder et à gagner Fontainebleau, actuel demeure du Roy et de sa nouvelle préceptrice. Elle arrive aujourd'hui, avec pour seul bagage, le lourd poids de la mort et celui de la fuite.
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III-Etats d'âme
Traits de personnalité : Dès sa plus tendre enfance la fillette a toujours été d'une nature très expensive, elle ne supporte pas de rester sans rien faire, et aime les promenades au grand air plus que tout au monde. Assez farouche, elle a gagné une peau légèrement halée qu'elle dissimule derrière de la poudre à cause de ses nombreuses escapades. Elle a perdu l'insouciance de son âge à la mort de son père et garde une profonde plaie au fond d'elle-même, le fait d'avoir couper les ponts et d'être restée en mauvais thermes la culpabilise. Ambre est une jeune femme de nature très changeante et de ce fait, très difficile à cerner, elle ne supporte pas qu'on essaie de diriger sa vie. Sa soif de curiosité est sans limite ce qui peut parfois s'avérer être un gros défaut. Assez simpathique avec les gens, elle avait avant, ce don d'être toujours souriante et dynamique, aujourd'hui, la solitude qui a encombré sa vie la laisse parfois plus songeuse et renfermée. Ambre demeure une femme encore jeune et de ce fait, assez naïve dans ses convictions personnelles. La rudesse de la vie vient de s'imposer à elle et Ambre cache ce trou béant sous ses airs de jeune fille joyeuse. Le décès de sa mère a également creusé son propre trou, Ambre est en constante recherche de cette indentité volée et souffre parfois de cette douceur féminine absente.
Goûts : Ambre est en premier lieu, une femme qui aime croquer la vie à pleine dent, tel le bouton de rose, elle demeure fraiche et aime avant tout découvrir et satisfaire sa soif insatiable de découvertes. En manque d'amour maternel, elle a vécu dans un univers plus masculin que féminin et est parfois plus attirée par le côté protecteur et viril des hommes que les mondanités des femmes, en qui elle n'arrive pas à retrouver le portrait de sa mère et les assimile plus facilement à celui de sa belle-mère.
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IV-Etre et paraître
Caractéristiques générales : Tout juste femme à l'aube de ses 19 ans son corps a perdu la platitude de l'enfance et des rondeurs plus féminines se sont développées tout en gagnant une finesse altière. De taille moyenne, elle garde une silhouette et une démarche presque dansante et envoûtante.
En détails : Un visage fin, réhaussé par des pommettes saillantes et une bouche voluptieusement rosée, la couleur noisette de ses prunelles à ce quelque chose de pétillant qui entraine dans les plus grande aventures. Le plus souvent elle laisse ses cheveux détachés en une marrée ondulante.
Habitudes : le plus souvent à l'extérieur, elle a encore du mal à se sentir à l'aise dans une salle close, cela lui rappelle trop souvent son enfermement au couvent et sa solitude au château de son père. Elle aime les longues promenades dans la forêt et les jardins, souvent seule et isolée, elle se plonge souvent dans des romans pour oublier sa vie aux dépends d'une autre écrite à l'encre noire.
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V-La vie en société
N'ayant pas du tout été élevée à la manière de la Cour, elle aura sans doute un temps d'adaptation très lent à cette nouvelle vie. On ne lui a jamais appris à ne pas être elle-même, et porter ce masque sur son identité, mais la grandeur de la Cour et les beautés du Palais l'émerveillent et la plieront sans doute aux désirs de la Cour...
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VI-Et puis le reste...
Prénom : Flow ^^!
Age : 15 ans
Expérience et niveau RP : cela va bientôt faire 4 ans que j'en fais mais c'est un de mes tout premiers rp humains, on verra bien ^^!
Présence sur le forum : aussi souvent que possible, au moins de fois par semaine si ce n'est plus.
Comment l'avez-vous connu? : top-sites
Mot magique : Edit Admin = ok
! Pas obligé de répondre si il n'y a pas le droit ^^!
!
