À la rencontre de D'Artagnan

Aramis entra dans la salle de réunion d'un pas précis et déterminé comme il en avait l'habitude.
Son habit de mousquetaire faisait ressortir l'autorité dans son regard et son attitude.
Il s'arrêta prés d'une grande table, il posa son chapeau et se tourna vers un laquais qui se dirigait vers lui.

-Allez me chercher d'Artagnan s'il vous plaît, j'ai à m'entretenir avec lui.

Le laquais s'inclina et sortit.
Aramis retira d'un geste vif les gants qui recouvraient ces mains et les posa sur le chapeau.
Décidemment ces voyages n'avaient rien de reposant, il revenait et savait qu'un grand nombre de charge allait encore l'accabler.
Il avait grand hâte de retrouver son compagnon et ami, ces 2 mois de vacances ne lui avait apporter décidement rien de bon.
La vie de mousquetaire lui avait trop manqué.

D'Artagnan fut plus que ravi d'entendre que son compagnon était de retour après une longue absence. Aussi, laissant là ses tâches administratives, qu'il exécrait par ailleurs, il se dirigea à grands pas vers la salle où l'attendait son ami. Dès qu'il entra dans la pièce, il se dirigea vers son ami la main tendue, et, après qu'ils eurent échangé une poigné de main ferme, il lui fit l'accolade.

- Aramis, mon bon ami! Je suis heureux de vous voir enfin de retour à Fontainebleau. Alors, avez-vous bien profiter de ces deux mois de repos, ou bien toutes vos préoccupations vous ont-elles suivi de Paris?

Il se tourna à l'arrivé de son ami, heureux et soulagé de le revoir. Il lui sera la main et apprécia l'accolade. Puis il se recula pour mieux regarder son ami.

-Ça faisait longtemps mon ami! Et je peux t'assurer que ces vacances je te les aurais offerte avec joie, tu sais très bien que j'ai horreur des vacances. Je ne suis bien qu'entouré de mon travail, Dieu m'a décidement créé ainsi.

Il se sépara quelques secondes de son collègue et ramassa son chapeau et ces gants.

-Maintenant je veux tout savoir! Quelles sont les nouvelles pendant mon apsence. Les mécontentements du Roy, les nouveaux arrivants, les nouvelles maîtresses tout! Je déteste partir en vacance, toutes les intrigues de la cour m'échappent par la suite!

Iwelda pénétra dans la salle de réunion ou elle trouva les deux mousquetaires. D'Artagnan était là, bien évidemment et en discussion avec un autre mousquetaire qui lui était inconnu. Les deux semblaient bien se connaître et Iwelda n'avait pas vu l'étranger au bal.
Elle leur sourit fit une révérence.

- Je suis navrée de vous déranger messieurs mais nous avions rendez-vous d'Artagnan. Je suis heureuse de pouvoir rencontrer un nouveau mousquetaire par la même occasion. Bien le bonjour monsieur.

Elle inclina doucement la tête en prenonçant ces paroles, souriant doucement et détailla un instant les deux fiers combattants.

Avant même que son ami puisse lui répondre une inconnue pénétra dans la salle. Il détestait rencontré quelqu'un et ne pas savoir qui elle était, il aimait être tenu au courant de tout et ces vacances avaient perturbés bien des choses.
Elle n'était pas française par contre, c'était l'évidence même et elle n'était pas riche vu l'absence de bijou.
Il baissa la tête en signe de bonjour et s'avança pour baiser la main de la dame.

-Je vous souhaite également le bonjour madame ou mademoiselle? Je viens de revenir en France cette nuit et je suis bien désappointé de voir qu'une étrangère est entré dans la cour sans que j'en sois informé. Par contre laissez-moi vous souhaiter la bienvenu au royaume. Vous êtes?

La question était adressé autant à la dame qu'à d'Artagnan.

-Oh pardonnez moi, je suis Iwelda O'Ceannaigh. Je viens d'arriver en France. Je suis confuse de vous déranger mais je viens apporter quelques renseignements au capitaine des mousquetaires pour une affaire de briguand. Je suis navrée d'avoir interrompu vos retrouvailles.

D'Artagnan fut confu pendant quelques instants. La journée s'était entamée si rapidement, un rendez-vous suivant l'autre sans qu'il est un instant de répit, qu'il en avait totalement oublié Miss O'Ceannaigh.
Voyant qu'Iwelda s'était déjà présentée, il prit sur lui d'introduire son compagnon et mentor à la jeune irlandaise.

- Mademoiselle Iwelda, j'ai le privilège et l'honneur de vous présenter Messire Aramis, mon collègue et mentor, sans qui je ne serais pas l'ombre de ce que je suis aujourd'hui.

Il vit une légère lueur de fierté s'allumer dans les yeux de son collègue, probablement flatté par sa remarque. D'Artagnan vouait effectivement un grand respect à Aramis. Lui et le Comte de Tréville s'étaient occupés de lui dès son entrée chez les Mousquetaires. Alors qu'il considérait Tréville comme un deuxième père, Aramis était pour lui comme un frère.

- Mais si vous le voulez bien, nous pouvons fort bien discuter de votre trajet mouvementé depuis l'Irlande devant Aramis. Je n'ai pour lui aucun secret et ses conseils pourront nous être d'un précieux secours. Cependant, je vais devoir vous faire patienter quelques minutes encore. Je dois signer quelques documents urgents dans mon bureau. Le tout ne devrait me prendre que quelques minutes...

(HRP : désolé, mais je vais devoir vous laisser tomber jusqu'à jeudi... donc bref, commencez la réunion sans moi et je verrai où vous en êtes rendu à mon retour... si vous terminez avant, Aramis me tiendra au courant... ;-) Amusez-vous bien!)

Le mousquetaire, flatté par les propos de son ami, le laissa partir vers son bureau pour remplir le reste de la paperasse. Il se tourna vers l'étrangère qu'il savait maintenant venue d'Irlande.

-Donc vous venez d'Irlande? J'ai cru comprendre dans les propos de mon ami que vous avez eu quelques problèmes à votre arrivée? Et je suppose que c'est là la raison pour laquelle vous avez fait appel aux mousquetaires? Si vous pouvez me donner plus amples renseignements je serais heureux de vous aider de mon mieux belle dame.

Iwelda sourit au mousquetaire, décidemment ces hommes étaient toujours doté de la plus grande galanterie et semblaient courageux et honnorable en tout point. Que pouvais t-on demander de mieux chez un homme?

- Oui je suis arrivé d'Irlande avec mon chaperon il y a quelques jours et nous avons eu le malheur d'être attaqué par des bandits de grands chemins. Ils nous on fait prisonnières ainsi que mon cocher et nous on amenez à leur campement. La nuit mon cocher, un fier jeune homme, a réussit à se délivrer et en a profiter pour nous libérer toutes les deux. Nous avons tenté de fuir mais les chiens ont très vite détecté notre présence. Ma compagne a été abattu mais mon cocher et moi même avons réussi à fuir. Il m'a amené dans une auberge, m'a trouvé une voiture pour terminé le voyage et lui est retourné en Irlande. Voilà mon histoire...j'ai cru qu'en connaissant l'emplacement d'un tel campement il vous serait utile d'en connaître l'emplacement.

Elrohir entra dans la salle de réunion des mousquetaires. De toute évidence, par son apparence, il venait soit de passer au travers d'une haie ou bien, il venait de tomber du haut d'un arbre en accrochant toutes les branches sur son passage. Il dit en entra dans la piece:

- "/%&?&&$%&$% de /?"/?"/$?"/%&$%?!"/$$&&$% qui à pensé à mettre une pierre la /%&/$&/%?*/%?*/%? c'est toujours à moi que ca arrive

Il s'Arreta net, s'apercevant qu'il n'était pas seul. Il releva la tete et vit deux mousquetaires et la femme d'hier soir. Il sourit et s'inclina:

- Bonjour, j'espere que je ne dérange pas une réunion j'espere...

Il ferma les yeux et se dit qu'il était bien embeté.... encore une fois

Iwelda eu un petit rire discret et jeta un regard tendre au mousquetaire. L'entrée d'un grand comique du mousquetaire avait même arraché un éclat de rire de Aramis qui s'avança vers son camarade.
Le juron l'avait surpris puis amusé, elle avait eu l'habitude d'entendre un tel language en Irlande mais pas dit dans cette accent et elle s'en amusa fortement.
Puis elle se tourna vers lui.

- Ne soyez pas embêté par une petite maladresse monsieur, votre présence rendra, au contraire, notre petite réunion plus utile. J'expliquais à votre collègue un problème qui serait de le champ d'action des mousquetaires. J'ai cru comprendre que vous aimez l'action, la nouvelle devrait donc vous enthousiasmez dans un certain sens, je l'espère.

D'Artagnan, qui avait rempli ses obligations administratives, entra de nouveau dans la pièce où se trouvaient Aramis et Iwelda. Il remarqua qu'Elrohir les avait aussi rejoint et il ne put empêcher, dans un premier temps, ses sourcils de se relever vers le haut et ses yeux de s'agrandirent lorsqu'il vit l'acoûtrement de son second. Le tout fut suivi d'un grand éclat de rire.

- Mais où avez-vous encore été traîner, M. de Verchère? Auriez-vous été happé par un buisson?

Après quelques secondes, il finit par retrouver son sérieux.

- Bien, maintenant que les principaux intéressés sont présents, je crois que nous pouvons commencer notre petite réunion.

Un jeune mousquetaire entra dans la pièce, amenant avec lui plusieurs cartes des régions entourant Paris. Il les déposa sur la table et, après avoir salué D'Artagnan, se retira.

- Mademoiselle O'Ceannaigh a-t-elle eu l'occasion de vous décrire brièvement l'objet de sa présence?

- J'ai fait un portrait de la situation à votre premier collègue mais je crains que celui qui est quelque peu amoché ait raté une partie de l'histoire.

Elle s'approcha de la carte que D'Artagnan mettait maintenant devant elle, ces yeux scrutèrent le papier jaunit avec habileté. Elle reconnu quelques chemins et pu alors retrouvé l'emplacement du campement avec certitude au bout de quelques minutes. Elle l'indiqua et précisa que la tente des meneurs de l'opération se trouvait au milieu du campement.

- Je suis désolée de ne pouvoir vous donner plus amples informations me voilà tout ce dont je dispose.

L'endroit était de toute évidence très bien placé pour un campement de briguand et l'information semblait plosible. Il obersva une dernière fois l'endroit indiqué pour le graver dans sa mémoire puis se tourna vers la dame.

-Mais madame vous venez de nous offrir plus qu'aucune personne dans le royaume n'aurait pu faire sans avoir à déboursé la moindre monnaie ni la moindre goutte de sang. Et pour cela je vous en suis très reconnaissant, votre courage et votre volonté nous permettra peut-être d'appréhender ces vautours.

Iwelda se sentit rougir aux mots du mousquetaire qui lui donnait tant d'importance. Elle jeta un timide coup d'oeil aux autres mousquetaires, fit une petite révérence.

- Hé bien que Dieu vous garde messieurs et guide vos pas. J'ai été heureuse de me rendre utile mais je dois aller retrouver ma patronne. Elle voudra certainement me faire participer à la promenade du Roy. J'espère avoir le privilège de pouvoir à nouveau vous revoir.

Puis elle sortit accompagnée d'un valet.

La sortie de la nouvelle était modeste et pleine de courtoisie, il allait falloir de toute évidence qu'Aramis se renseigne sur elle.
Il jeta un coup d'oeil à D'Artagnan qui avait salué la dame et l'avait remercié, il analysait maintenant la situation avec un silence analytique et logique qui était bien de lui.
Pendant ce temps Aramis se concentra sur les derniers mots de l'irlandaise : la promenade du Roy.
L'évènement qui lui permettrait certainement de se remettre à jour.

-Hé bien D'Artagnan nous avons là un renseignement précieux mais pour l'instant les manoeuvres sont difficiles à cette heure de la matinée. Je compte me rendre à cette promenade du Roy, j'espère que tu te joindra à nous dès que possible.

Il salua son compagnon et monta dans ces propres quartiers.

Elrohir regarda la scene, inconscient de tous le danger qui se préparaient. Après un moment de réflexion, il finit par dire:

- D'Artagnan, avec votre permission, j'irais bien au jardin, question d'Assurer la sécurité du roi est des courtisanes.

D'un coup, Elrohir pensa à Héloise... il semblait rougir, mais ne voulait pas le montrer. Il regarda D'Artagnan, attendant une réponse

D'Artagnan salua Iwelda, la remercia en même temps pour son aide précieuse. Il était maintenant songeur, réfléchissant déjà aux détails d'une éventuelle attaque sur le campement de ces brigands. Ses deux accolytes lui parlèrent alors de la promenade du Roi, à laquelle ils souhaitaient participer.

- Oui, oui, vous pouvez y aller... J'irai d'ailleurs vous rejoindre. Mais avant, je vais voir ce qu'il serait possible de faire concernant ce petit problème dont on vient de nous faire part.

Toujours pensif, il reprit la carte que lui avait pointée Iwelda et se dirigea vers la salle de Commandement, tentant déjà d'élaborer des tactiques d'approche... Pour une fois qu'il devait réfléchir à autre chose que des détails administratifs, il sentait son cerveau s'emballer devant ce problème militaire. [/img]

(HS en passant, Phil a commencé le virus Informatique, je l'ai vu hier Le popup qui ne finissent plus hahahaha)