Nom, prénom:Aubrianna Couillaud dit de Roquebrune.
Âge:Seize ans
Personnage incarné:Deuxième fille du comte Philibert Couillaud dit de Roquebrune, jeune rêveuse ambicieuse.
Histoire:Aubrianna est née au château familial, dans le comté familiale,en Gascogne. La place est située tout en haut d'un petit village, répertorié en nos jours (en 2007) non loin de ces bouts de terre tel qu. Aix-en-Provence, Avignon, Toulon voir même Marseille, près de la mer méditéranée.
Originaire d'une noble famille, l'enfant à reçut, dès son plus jeune âge, une éducation sans faille, offerte par un moine grassement payée par ses parents. Vivace d'esprit, elle surpassa (intellectuellement) rapidement sa soeur Claransse, de deux ans son aînée.
Bien qu'amies, ses deux complices d'enfance ne pouvaient se passer de la concurence qu'elles entretenaient.
Claransse étant la favorite de sa mère, pour sa beauté et sa noblesse d'esprit, Aubebrianna la préférée de son père (pour la l'association, la complicité, les intérêts qu'ils avaient en commun).
Quand à leurs frères, il n'y en avait également deux. Le premier, Daniel, était au service du roi, en tant que mousquetaire. Le deuxième, Clovis, était le cadet d'Aubrianna d'un peu moins de quatre ans.
Ainsi s'écoula cette paisible jeunesse où elle fut entourée d'amour et de bonheur.
Les souvenirs qui ont marqués cette belle sont nombreux, j'en résumerai donc quelque uns.
Chaque être vit ses malheurs et c'est grâce à ces derniers qu'il lui est permis de réaliser ses bonheurs.
À tout les étés, leur grand-mère, la vénérable Dame Laurence, mère de Philibert (leur père), venait en leur demeure, pour passer quelques mois de vacances au château familiale. Vivant à Paris, elle leur rapportait sans cesse mille et un cadeau, plus précieux à leur yeux les uns que les autres.
Aubebrianna, tant intimidée qu'admirative pour cette vieille femme, demeurait de longues heures, le soir, à écouter les récits qu'elle lui faisait de la vie à la ville, des bals offert par le roi, des festivités, des hommes illustres, etc. Émerveillée, la petite ne vivait que pour rêvasser de cette vie que jamais elle ne pourrait mener.
Un jour, alors que la petite famille était en promenade, Aubebrianna et sa soeur avait reçut la permission d'aller faire un tour de barque sur le lac, seule, comme de grandes filles. Malgré leur protestation, elles durent accepter qu'un jeune garçon fort mal élevé et vilain joueur de tour (le coquin!), fils des amis de leur parent, les accompagnent.
Ce vil fit renverser la chaloupe, à force de la faire se balancer. N'aurait-il pas du écouter les protestations des deux soeurs? Ils firent un merveilleux plongeant dans l'eau boueuse du lac.
Ne sachant pas nagé, Aubebrianna y laissa presque sa peau. Heureusement pour elle, son frère ainé, Daniel, s'était porté à son secours.
Et c'est à ce moment, qu'âgé de quatorze ans, la jeune adolescente se mit à réfléchir, à penser... et parfois même à écrire. Elle consacra ses soirées à rédiger quelques lignes dans un journal qui se voulait à la fois philosophique (questions existentielles quoi!), ainsi que de confier à quelque chose( quelqu'un?)ce qu'elle ne pouvait révéler.
De toute sa vie, elle n'a jamais aimé un homme, n'en n'ayant aucun de son rang, ou d'un rang digne de fréquenter une comtesse.
Elle eut peu d'ami(e), outre que sa soeur et sa grand-mère...
L'été de ses seize ans, sa grand-mère, comme toujours, arriva chez son fils, les bras chargés de cadeaux.
Et encore et encore, elle lui raconta la vie qu'elle menait à Paris. Mais cette fois, elle y rajouta la promesse de convaincre ses parents, pour qu'elle séjourne quelques mois chez elle.
Pendant une longue semaine, ce fut un violent débat. Son père s'y refusait, disant qu'Aubebrianna n'était point faite pour cette vie et que bientôt, comme sa soeur (fiancée), elle devrait prendre époux.
Et sa grand-mère insistait, en argumentant. En se rendant à Paris, elle y rencontrerait bien des gens, des hommes riches et puissants qui pourraient s'attacher à sa personne... et la prendre pour épouse. Elle trouverait également un moyen d'étancher et d'élargir ses connaissances...
Et à force de cris, de pleure, de minauderies, d'hurlement... les parents Couillaud finirent par céder.
C'est ainsi que l'été s'acheva, que l'automne passa avec une lenteur surprenante (laissant Aubebrianna languissante) et qu'enfin janvier frappa à leur porte. L'instant où elle partait...
En route pour Paris!!!
Apparence physique:Sa peau est d'une blancheur presque pure, recouverte d'un léger duvet qu'on généralement les nobles. Sa chevelur lisse, d'un roux éclatant, toujours coiffé, laisse s'échapper quelques mèches rebelles sur son front et sur ses joues. Ses yeux, d'un vert de mer, on souvent plongé les gens dans un total désarroi, lorsqu'il tentait pouvoir soutenir son regard.
Son corps. s'étant mué en celui d'une femme, attire maintenant le regard des hommes ( du moins, lorsqu'elle sera à Paris
)
Psychologie du personnage (caractère, défauts/qualités etc...):Tout comme son père, la jeune Aubebrianna est ambicieuse, énergique et qui n'hésite pas à foncer tête la première.
De sa mère, elle retient son éducation de noble jeune femme, sa douceur, sa noblesse et sa vivacité d'esprit.
En tant que femme, Aubebrianna a appris, dès sa tendre enfance, en quoi consistait son rôle. Elle s'y soumet, mais non sans aise. C'est lors de ses rêveries solitaires que la fille de comte se retrouve à la Cour du Roi Soleil, du magnifique, du majestueux, de l'intrépide Louis XIV, amoureux (tout comme elle) des lettres et de la danse.
Honnête, généreuse, courtoise, bien élevée mais quelque peu... narcissique!
C'est également une femme farouche, qui ne connait pas encore la beauté de son être.