Arrivée d'Iwelda

Le souverain fut fort content de voir que sa maitresse le complimenta apres avoir vu ce De Leon. Pas qu'il se senti le moins du monde menace... juste un tantinet possessif et conscient de la valeur de cette charmante dame a ses yeux.

Heloise lui dit son costume et il s'en trouva tout heureux de sa decision. Non seulement, le personnage qu'elle incarnerait lui irait a souhait, mais il lui plut aussi agreablement quand il fit la connotation entre l'histoire amoureuse de Mars et de Venus.

"Je suis fort aise de votre choix, qui semble des plus judicieux, ma douce amie." Il lui embrassa tendrement la main. "Me prometteriez-vous votre premiere danse au bal ce soir? Ou devrais-je mettre mes talents de guerriers a bon escient avec ces autres hommes qui, nul doute, seront eux aussi eblouis par votre beaute legendaire?"

Il finit sa question avec un regard affectueux, mais aussi ferme qui laissait entendre qu'il ne prendrait pas non pour reponse. Personne ne lui refuserait rien, et surtout pas une femme qu'il affectionnait.

Attendant sa reponse, il ne detourna pas son regard, tenant dans sa main, la rose qu'il avait cueillie dans ses jardins au passage quelques secondes plus tot avec joli dessein de le lui offrir, pour definitivement chasser De Leon de l'esprit de sa belle.

Son orgueil etait implacable et categorique. Nul ne devait la toucher en sa presence alors qu'il l'affichait publiquement comme sa favorite a la cour en ce moment.

Héloïse fut bien contente que le Roy n'accueil son costume avec bonne humeur. Elle était contente de le voir se calmer. La jeune femme l'avait déjà vu en colère, non pas contre elle, mais cela était loin d'être plaisant. Elle pris la rose avec délicatesse et la sentit. Son parfum était doux. Elle s'amusa à tenter de la mettre dans ses cheveux, mais n'arriva à rien avec la coiffure complexe que sa femme de chambre lui avait faite. Elle lui sourit, et dans ses yeux, vit qu'elle n'avait pas d'autre coix que de lui dire oui.

"Monsieur, soyez certain de moi voir vous accorder la première danse ce soir. Je serai enchantée de faire revivre au public les idylles amoureuses qui pouvaient exister entre Vénus et Mars. Pour ce qui est des autres hommes, ils prendront leur mal en patience, je suppose, puisque je serai votre cavalière, comme il vous en conviendra."

Cela était un aspect qu'elle n'aimait pas. Être obligée de n'être qu'au Roy, alors qu'il se permettait de courailler après les autres délicieuses créatures qui lui feraient tourner la tête. Elle lui adressa un sourire pour cacher ses pensées. Elle était passée maître dans le faire de cacher ses émotions aux autres, de garder une attitude digne.

Iwelda sortit par les grandes portes avec le plus de discrétion possible. Elle avait beaucoup réfléchit à la question et en était venu à une conclusion fort simple en se qui concernait l'attaque dont elle avait été victime lors de son arrivée en France.

Une fois à l'extérieur les rayons du soleil couchant lui firent plisser les yeux. Un valet lui demandait poliment ce qu'elle désirait.
Iwelda fut sur le point de demander une calèche mais une envie soudaine la frappa et elle demanda qu'on lui apporte un cheval des écuries. Le serviteur s'inclina et quelques minutes plus tard l'animal était devant elle.

Alors que le garçon d'écurie tendait la main à la lady pour l'aider à monter en scelle, le valet demanda dans quelle direction elle comptait se rendre.

- Chez les mousquetaires mon cher, veuillez en informer le Roy s'il s'en inquiète, sinon ne le dérangait pas avec ces inépties.

Le valet s'inclina encore une fois et Iwelda fit partir sa monture vers la sortie.