Promenade

Angélique sortit du chateau et plissa les yeux, un grand soleil brillait dans un ciel sans nuage et des petits oiseaux chantaient. Il fesait une magnifique journée pour une promenade, elle s'evnta doucement et desendit a petit pas les escaliers. En desendant, elle admira comme toujours le magnifique jardins, où fleurs et arbres poussaient a merveille. Elle marcha sur une allée legerement onbragée, elle rencontrait de temps en temps quelques personnes qui lui disait bonjour et quelques formule de politesse mais il lui semblait de pas les conaitre. Elle arriva a une petite fontaine à l'éfigie du dieu de l'amour. Elle s'assit sur le rebord et trempa sa main dans l'eau, les yeux dans les vagues.

Soudain, une bourasque de vent emporta son chapeau, elle marcha rapidement apres espérent le ratraper car c'était un de ses chapeau préférée où était acrochée un belle plume. Il s'areta enfin au pied de quelques qui ramassa le chapeau et le lui tandis, elle leva alors brusquement la tete et reconnu ...

-Comte de Saint-Aignan, pour vous servir.

François sourit devant la mine déconfite de la demoiselle, alors qu'il tenait sans broncher le fin tissus du couvre-chef féminin.
Finalement, la première surprise passée _elle ne devait pas s'attendre à rencontre quelqu'un_ la jeune fille reprit son bien des doigts flétris de François qui commençait un peu à fatiguer à force de tendre les bras... mais plutôt se faire arracher la langue que de l'avouer !

-Et à qui ai-je l'honneur de parler ?

François, comme d'habitude, se plaisait à être le premier à accueillir un nouveau à la Cour. Il fallait s'informer, toujours. Et comme jusque là cette personne lui était étrangère (sacrilège!), récupérer son chapeau avait été un moindre mal pour avoir quelques renseignements sur elle.

Non loin, une fontaine ornée d'or et de bronze adoucissait l'atmosphère étouffante d'un début d'après-midi, et les lents clapotis se mêlaient harmonieusement aux flous bavardages des promeneurs....

Elle sourit, et prit son chapeau d'un geste gracieux en remerciant l'homme qui lui avait rendue.

"Merci beaucoup monsieur, j'ai bien cru ne jamais revoir, mon chapeau."

Tout en disans cela, elle remit son chapeau de fassons qu'il ne s'envole plus. Elle le détailla, un moment, derriere son éventail et lui sourit

"Voyez vous, c'est un chapeau qui mes tres précieux, il apartenait a ma mere."

Elle dit cela avec un leger ton dramatique comme pour dire que sa mere aller mal ou n'était plus de ce monde. Son regard se perdit un moment dans le ciel et ses yeux se voilerent un moment puis elle secoua la tete comme pour chasser des idées noirs et dit avec le sourire

"Voyons, je ne me suis pas présenté. Mais peut-etre nous sommes nous déja rencontrer.Je suis Angélique, marquise de Flandres"

Elle lui tendis la main gracieusement le dos de sa main.

Et Saint-Aignan la pris, sa main, sur laquelle il déposa le bout de son nez en croisant légerement les jambes.

-Enchanté marquise.

Il se redressa ensuite bien lestement pour un homme de 55 ans.

-Et non, je crains n'avoir jamais eu l'honneur de vous apercevoir auparavant, mais il n'est sûrement pas trop tard pour rattraper ce temps si vide de votre présence !

François sourit en dévoilant toutes ses dents, plus blanches les unes que les autres...

-Ainsi ce chapeau est un héritage maternel ?

Dit-il en désignant l'objet de tant d'émotion de la part de la demoiselle. Il paraissait s'y interesser énormément, mais c'était simplement pour faire parler la jeune fille, et essayer de la localiser un peu... En effet, même si elle lui était inconnue, le nom de sa mere qu'elle laisserait peut-être échapper lui rapellerait peut-être quelque chose.
Ainsi, il pourrait savoir à qui il avait vraiment affaire... et réagor en conséquence.
François n'aimait pas vraiment agir en tatonnant.

Soudain, alors qu'il levait les yeux, on ne sait pas trop pourquoi, il se figea. Au loin, deux petites personnes se promenaient, comme eux, et des personnes qu'il ne s'attendaient pas le moins du monde à voir.

-Marchons voulez-vous ?

François présenta son bras à la marquise de Flandres pour se diriger dans les allées, imperceptiblement, prenant lentement des chemins détournés, vers les personnes qu'ils ne quittaient plus des yeux, en faisant croire qu'il ne quittait pas ceux d'Angélique.

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